Depuis le printemps environ 700 000 réfugiés on emprunté « la route des Balkans », un corridor de passage vers l’Allemagne et l’Autriche où les droits humains souvent ne sont pas respectés.
Ce reportage offre un aperçu de la réalité sur le terrain, dans un centre d’aide au refugié-é-s dans le cœur de Belgrade qui vit surtout grâce aux initiatives citoyennes; et à Sîd, un petit village Serbe ou les refugié-é-s passent la nuit devant le poste-frontière séparant la Serbie et la Croatie.
Dans ce no man’s land, où la présence de l’aide internationale est presque inexistante (sauf un point de distribution de couvertures et de nourriture de l’UNHCR), la situation est dramatique : une montagne de déchets, des logement de fortune sous des tentes ouvertes ou des tentes de camping, des personnes qui dorment à même le sol, le froid et la boue, un point médical à 30 minutes à pied, et des bénévoles qui travaillent jour et nuit, par tranches de 12 heures, pour aider les milliers de réfugiés qui arrivent à la frontière surtout pendant la nuit.