Enjeux d’une dissolution familiale sur les jeunes migrants non-européens

En mars 2016, l’Observatoire romand du droit d’asile et des étrangers a publié un troisième rapport sur les femmes migrantes victimes de violences conjugales : « Femmes étrangères victimes de violences conjugales. Obstacles au renouvellement du titre de séjour en cas de séparation ». Troisième édition.

Malgré certains ajustements de l’article 50 de la Loi fédérale sur les étrangers et l’intégration en faveur d’une meilleure protection des victimes de violence, son application par les autorités administratives et judiciaires semble problématique… Ces femmes sont « doublement victimes ». D’abord en tant que femme confrontée aux gestes violents de leur mari et deuxièmement en tant qu’étrangère… face à des autorités qui appliquent à la lettre les prérogatives d’une politique migratoire de plus en plus restrictive.

Des situations également lourdes de conséquences pour leurs enfants qui touchent notamment les enfants non-européens devenus majeurs ou majeurs arrivés par regroupement familial. La dissolution familiale restent pour ces jeunes lourdes de conséquences et compromet la base légale de leurs titres de séjour. Pour des raisons juridiques et administratives, des vies basculent !

Pour en parler, Guadalupe De Iudicibus, juriste de formation et anthropologue socioculturelle. Guadalupe De Iudicibus travaille comme assistante sociale pour la Fraternité, un service social spécialisé dans la migration du Centre Social Protestant. Le terrain la questionne et la conduit à écrire, à dénoncer plutôt ! Elle est notamment l’auteure de « Des jeunes migrants face à un double Défi » publié sur le site de Reiso, la Revue romande d’information sociale en janvier 2019. Au cœur de cet article, les répercussions de la dissolution familiale… sur le parcours de ces jeunes non-européens et leurs mamans!

Bonne écoute !

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